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    MES ÉTATS*NORDIQUES
    L’expérience d’une enseignante dans le Grand nord québécois
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    1. Découvrez le
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    2. L’énergie des Qallunaat - et même des Inuit - qui vivent
      à Kangirsuk se trouve grandement influencée par
      les heures d’ensoleillement propres au 60e parallèle :
      réduites en hiver et plus longues en été.
      heures d’ensoleillement
      Janvier 7 heures d’ensoleillement*
      Février 10 heures
      mars 12 heures
      avril 15 heures
      mai 17 heures
      juin 18 heures
      juillet 17 heures
      août 15 heures
      septembre 12 heures
      octobre 10 heures
      novembre 7 heures
      décembre 6 heures
      * Nombre approximatif d’heures d’ensoleillement enregistré chaque mois à Kuujjuaq.
      contexte
      En vertu de la Convention de la Baie-James et du Nord
      québécois, les Inuit n’ont pas besoin de permis
      de chasse et de pêche. Ils doivent cependant respecter
      le principe de conservation et sont donc soumis
      à des quotas sur les espèces protégées.
      calendrier de chasse et pêche
      Béluga
      De mai à novembre

      En 2012, le quota pour Kangirsuk était de 20 bélugas.

      Une prise d’été de 16 bélugas est permise du 3 mai
      au 31 août (en 2012, ce quota a été atteint le 9 juillet)
      et une prise d’automne de 4 bélugas est autorisée
      entre le 1er septembre et le 30 novembre.
      Ours polaire
      À l’année, mais les ours sont plus rares l’été et l’automne

      Un quota de 26 prises annuelles régit la chasse à l’ours
      polaire pour les villages de la côte de la baie d’Hudson.


      Les chasseurs de la baie d’Ungava et du détroit d’Hudson
      ne sont pas limités, mais un quota devrait être instauré en 2012.
      Bernache
      Dès leur arrivée au Nunavik, en mai ou juin,
      et jusqu’à leur départ pour le Sud, vers octobre

      Caribou
      À l’année

      Poissons, phoque, morse
      À l’année

      L’été en bateau, l’hiver sur la glace.
      Renard arctique, renard argenté, loup
      De fin novembre à fin janvier

      Comme ces animaux sont traqués pour leur fourrure,
      les chasseurs attendent les plus grands froids de l’hiver,
      pour que le pelage soit à son meilleur.
      retour
      Dans les années 1950 et 1960, des représentants des gouvernements provincial et fédéral ont abattu plus de mille chiens de traîneau. Ce massacre a contribué au changement de mœurs des Inuit, qui ont dû remplacer le halètement des chiens de traîneau par le hurlement des moteurs des motoneiges.
      en détails
      massacre des chiens | ivakkak | vaccination
      Un rapport de 775 pages de la GRC publié en 2006 conclut qu’aucun renseignement ne démontre l’existence d’une politique de la GRC ou du gouvernement fédéral visant l’élimination des chiens de traîneau.

      Il admet toutefois que la GRC a effectivement abattu certains chiens parce qu’ils étaient malades, dangereux ou trop nombreux.

      Le 8 août 2011, Québec a reconnu sa responsabilité dans l’abattage massif des chiens de traîneau et a octroyé 3 millions de dollars à la Société Makivik pour la protection de la culture inuit.
      Ivakkak est la course de traineaux à chiens annuelle dont le point d’arrivée est à Kangirsuk.

      15 équipes parcourent 400 km et traversent 5 villages.

      La seule fille participant à Ivakkak vient de Kangirsuk. Elle a présentement 16 ans.
      Il n’y a aucun vétérinaire au Nunavik.

      Le gouvernement provincial mène une campagne annuelle de vaccination des chiens dans chaque village.

      Lors de cette campagne, environ 25 chiens par année
      se font vacciner à Kangirsuk.
      contexte
      Selon Environnement Canada, un blizzard est un évènement
      météorologique hivernal violent caractérisé par des vents
      forts et une forte précipitation de neige ou de la poudrerie
      qui réduisent beaucoup ou complètement la visibilité.
      suite
      Au Canada, les blizzards se produisent le plus souvent dans le sud des Prairies,
      dans la région de l’Atlantique et dans l’est de l’Arctique.

      Au nord de la limite des arbres, Environnement Canada émet un avertissement
      de blizzard lorsque sont prévus pour une durée d’au moins 6 heures :
      •  des vents de 40 km/h ou plus
      •  une réduction généralisée de la visibilité à 400 mètres ou moins en raison
          de la poudrerie ou de la poudrerie combinée à des précipitations de neige.

      Dans le Grand Nord, s’égarer dans un blizzard peut être mortel.
      retour
      17 juin, 20 h 20. Alors que l’équipe filmait des bélugas sur le bord de la rivière encore partiellement gelée, les glaces se sont soudainement mises à bouger, jusqu’à monter et s’empiler sur la berge.
      explications
      1990
      2000
      125 À
      135 CM
      120 À
      125 CM
      épaisseur moyenne de la glace
      IMAGES EN VITESSE RÉELLE

      Cette journée-là, alors que les températures printanières amorcent la fonte les glaces, une forte marée de 8 mètres les pousse sur les berges de la rivière Arnaud.

      Dans la région de la baie d’Ungava, les glaces se forment à partir de la mi-novembre. Plus l’été précédent a été chaud, plus la formation des glaces sera lente, et inversement.

      La fonte des glaces débute généralement à la mi-mai dans la baie d’Ungava. Les glaces sont entièrement fondues autour de la mi-juillet.

      Ces 10 dernières années, on a observé une diminution de 5 à 15 cm de l’épaisseur de la glace dans la région.

      Les températures moins froides pourraient être la cause de cette diminution.
      L’épaisseur de la glace dépend de la douceur ou de la rigueur des hivers.
      contexte
    3. LANCER
    4. 1811
      Dès 1811, des missionnaires ont investi le Nunavik dans le but de christianiser les peuples inuit. Ils ont ouvert la première école à Kuujjuaq en 1932.
      1960
      La première école fédérale s’installe à Kangirsuk. Le système scolaire instauré depuis 1949 est calqué sur celui de l’Ontario afin d’intégrer les Inuit « dans la vie canadienne normale ». Les Inuit, alors sous gouvernance fédérale, étaient exclus du processus d’élaboration de leurs propres programmes d’éducation.
      1963
      Le gouvernement québécois dépose le projet de loi 60 qui suggère la création d’un ministère de l’Éducation provincial. Deux écoles provinciales sont inaugurées à Kuujjuaq et à Kangiqsujuaq.
      1966
      L’école provinciale ouvre à Kangirsuk. Les écoles provinciales et fédérales ont cohabité sur le territoire jusqu’au début des années 1970. Le choix de l’école que fréquenteront les enfants revient aux parents.
      1968
      La Commission scolaire du Nouveau-Québec est créée et instaure un système d’éducation plus adapté aux Inuit, avec une partie de l’enseignement en inuktitut, l’enseignement des compétences inuit traditionnelles, l’éducation aux adultes et le projet FranNord, un programme spécial visant l’enseignement du français.
      1970
      Vers 1970, il y avait quatre fois plus d’enfants dans les écoles fédérales que dans les écoles provinciales.
      1975
      La Convention de la Baie-James et du Nord québécois est signée. Le chapitre 17 établit la fondation de la Commission scolaire Kativik, gérée par les Inuit.
      1978
      Les deux systèmes scolaires, provincial et fédéral, sont cédés à la Commission scolaire Kativik.
      2012
      La Commission scolaire Kativik dirige 17 écoles primaires et secondaires, et 6 centres et écoles d’éducation aux adultes et de formation professionnelle.
      Maternelle
      1re année
      2e année
      Enseignement en inuktitut
      3e année
      Enseignement à mi-temps en inuktitut, à mi-temps dans une langue seconde (anglais ou français, au choix des parents et des enfants)
      4e année
      à 6e année
      Enseignement en anglais ou en français, sauf cours de religion, culture et inuktitut, dans la langue maternelle
      Secondaires
      1.1,1.2,2,3,4,5
      Enseignement en anglais ou en français
      Secondaire
      6
      Enseignement de mise à niveau pour le collégial, en anglais ou en français. Le secondaire 6 est dispensé dans le village de Kangiqsualujjuaq
      Cégep et
      université
      Enseignement en anglais ou en français, dispensé au Sud seulement
      Lors de sa première année d’enseignement à Kangirsuk,
      de la rentrée à début novembre, Marie-Christine
      n’a pas connu une seule semaine complète de travail !

      Différents motifs peuvent perturber l’enseignement :

      •  Absence d’un spécialiste
      •  Bris du système de chauffage
      •  Manque d’eau
      •  Insalubrité (si le concierge s’absente trop longtemps)
      •  Tempête notoire ou blizzard
      •  Animal sauvage dans le village
      •  Grosse prise à la chasse (béluga, ours polaire…)
      •  Mortalité au village
      L’échelle salariale des enseignants est la même partout au Québec.

      Au Nunavik, cependant, une prime de rétention est accordée
      aux professeurs du Sud dès la première année d’enseignement
      et augmente à la troisième année de service.

      Une prime d’isolement et d’éloignement est également offerte.
      Le montant, dépendamment du secteur de résidence,
      se situe entre 7 628 $ et 10 619 $. Les montants augmentent
      si l’enseignant a un enfant ou un conjoint à charge.
      (Données pour l’année scolaire 2012-2013)

      La Commission scolaire paie aux enseignants du Sud trois
      allers-retours par année vers leur lieu de résidence d’origine.
      suite
      Une partie des frais de transport de la nourriture sont défrayés par la Commission scolaire : 727 kg par année par adulte et par enfant de 12 ans ou plus, et 364 kg par année par enfant de moins de 12 ans.

      Le loyer est subventionné de 60 $ à 144 $ par période de paie.

      Les frais d’électricité des enseignants sont entièrement assumés par la Commission scolaire.

      Une semaine de formation à Kuujjuaq est offerte à chaque début d’année pour les nouveaux professeurs. Elle est facultative et non-rémunérée. C’est là que les enseignants apprennent la méthode AIM.
      retour
      L’école Sautjuit accueille 146 élèves du primaire et du secondaire,
      en inuktitut, français et anglais et emploie 25 enseignants
      et techniciens pour les accompagner.
      personnel de l’école
      Direction | enseignants | spécialistes
      •  1 directrice bilingue
      •  directrice de centre inuit
      •  4 enseignants, secteur inuit primaire
      •  2 enseignants, secteur français primaire
      •  2 enseignants, secteur français secondaire
      •  2 enseignants, secteur anglais primaire
      •  2 enseignants, secteur anglais secondaire
      •  2 orthopédagogues : une francophone, une anglophone
      •  2 professeurs d’inuktitut primaire
      •  1 professeur d’inuktitut secondaire
      •  1 professeur de culture pour filles et de religion pour filles et garçons
      •  1 professeur de culture pour garçons
      •  2 professeurs de gym (un pour maternelle, 1re et 2e années;
          un pour 3e année à 5e secondaire)
      •  1 technicien de comportement (behavior tech) inuit
      •  1 professeur de survie dans la toundra (landsurvival) au secondaire
      contexte
    mon âge
    ma famille
    ma matière préférée
    quand je serais grande
    fermer
    Un peu
    d’inuktitut
    la classe
    Cliquez sur un mot pour l’entendre en inuktitut
    KANGIRSUK
    °C
    VENT :   à km/h
    HUMIDITÉ :  
    À PROPOS
    MES ÉTATS*NORDIQUES est une coproduction
    entre TV5 Québec Canada
    et Les productions Pied-de-biche.


    Chaque matin depuis deux ans, Marie-Christine accueille ses onze élèves
    inuit dans sa petite classe à Kangirsuk, au Nunavik. Marie-Christine est une
    Qallunaat (ou non-Inuit) venue enseigner dans le Grand Nord. Cette semaine,
    toutefois, c’est différent : elle quitte le Nord pour de bon. Comme la
    majorité des enseignants qui passent sur ce territoire, elle revient au Sud
    après deux ans.

    Tourné à l’aube d’une exploitation massive des ressources naturelles de ce
    territoire, le webdocumentaire MES ÉTATS*NORDIQUES nous entraîne dans
    ce monde en transformation à travers le regard de l’enseignante et de
    quelques Inuit du village.
    suite
    À l’origine…

    Le projet est né en 2010, durant la première année d’enseignement de
    Marie-Christine Poutré à Kangirsuk. Elle tenait alors avec discipline
    un blogue dans lequel elle relatait son quotidien, en classe et à la maison.
    Elle l’a nommé « Mes États nordiques », un clin d’œil au film de Denis Côté
    « Les États nordiques ».

    Ce blogue, c’est le point de départ; ce qui a amené Anne Laguë (journaliste)
    et Marie-Claude Fournier (réalisatrice) à s’intéresser aux questions
    nordiques. Marie-Claude était surtout fascinée par le déracinement, le choc
    culturel. Anne a, pour sa part, rédigé plusieurs articles sur les conditions de
    vie et de travail au Nunavik, après avoir brièvement visité Kangirsuk.

    En décembre 2011, Marie-Christine prend sa décision : après cette année
    scolaire, elle n’enseignera pas à Kangirsuk pour une troisième année.
    Cette annonce met la machine en marche : Anne et Marie-Claude ont
    une histoire à raconter, un lieu à documenter.
    retour
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